Note de chris : J'ai proposé à Alain Senes, connu du petit monde du modélisme ferroviaire et des lecteurs de Locorevue, de venir squatter mon blog pour raconter l'histoire de son dernier réseau : Saint-Tristan. Une série à suivre, tous les lundis ;-)
Il est toujours difficile de tourner la page. Remiser ou "réformer" un réseau pour lequel on s'est tant investi n'est pas une chose aisée. Mais il faut se rendre à l'évidence, quand le plaisir de voir évoluer ses trains s'estompe peu à peu, quand l'émerveillement n'est plus au rendez-vous, quand l'envie de corriger certains petits défauts n'y est plus, il est temps alors de passer à autre chose.
Il est toujours difficile de tourner la page. Remiser ou "réformer" un réseau pour lequel on s'est tant investi n'est pas une chose aisée. Mais il faut se rendre à l'évidence, quand le plaisir de voir évoluer ses trains s'estompe peu à peu, quand l'émerveillement n'est plus au rendez-vous, quand l'envie de corriger certains petits défauts n'y est plus, il est temps alors de passer à autre chose.
Enfin mon parc machines étant devenu conséquent, il était indispensable que les locomotives aient un coin bien à elles. Non pas sur un diorama indépendant comme dans le cadre de Port-Héloïse, mais directement sur le réseau. Je souhaitais aussi une touche d'exotisme ferroviaire (chemin de fer privé ou étranger), l'idée d'une ligne frontalière s'imposa naturellement. La compagnie étrangère qui m'attirait le plus était la FS, mais il n'était pas question de reproduire la Maurienne ou la ligne de la Côte d'Azur.
Dans l'esprit, la ligne Nice-Tende-Turin correspondait mieux à l'esprit que je voulais donner à ma ligne: une voie unique non électrifiée en signalisation lumineuse simplifiée. Mais les similitudes s'arrêtent là. Cette ligne ne voit passer que des trains de voyageurs et aucune "grosse bleue". Il me fallait donc réaliser un compromis plus qu'une évocation. Imaginer une troisième voie... comme le tunnel sous le Montgenèvre par exemple ! Les projets de corridors "fret" sous le Montgenèvre sont nombreux et mainte fois évoqués.
Il était tentant de réécrire l'histoire de cette ligne sud-alpine. Finalement, après de nombreuses réflexions, j'ai choisi une quatrème voie, purement imaginaire celle là, quelque part entre la France et l'Italie... L'ensemble de ces paramètres m'a fait opter pour un réseau à deux niveaux avec une rampe en courbe (serrée) à cause du manque de place. Les dimensions sont de 320 cm X 40 cm (80 cm pour la courbe).
La partie supérieure ainsi que la rampe en courbe seront décorées, la partie inférieure abritera quatre voies en coulisse. La technique choisie fut celle des tasseaux, comme décrite par Yann Baude dans Locorevue.
Alain Senes, le 26 septembre 2008
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